dimanche, septembre 25, 2005

Bilan d'incompétence

Voici déjà quatre mois que mon manuscrit "C'était l'année des C pour les chiens" a été envoyé aux éditeurs et il est temps, me semble-t-il, de faire un petit point quant aux résultats de cette requête.
- 21 éditeurs contactés (19 parisiens, 2 provinciaux).
- 16 réponses reçues à ce jour.
- 6 lettres types dans le style "nous vous remercions...malheureusement... bonne chance...distinguées."
- 3 lettres que j'appellerai les "oui mais non" plus vexantes que motivantes qui vous disent qu'ils ont déjà beaucoup de difficultés à publier leurs coups de coeur alors c'est pas pour publier des écrits vains.
- 4 lettres "voie de garage" du genre "vous vous êtes trompée de crémerie".
- 2 lettres sincères et rigoureuses où l'on sent bien que le comité de lecture à mouillé la chemise en lisant mon manuscrit (autant les citer, il s'agit des Editions Robert Laffont et du Dilettante).
On peut donc conclure que seulement 12% des éditeurs prennent la peine de lire les manuscrits qu'on leur envoie ou alors que 12% des comités de lecture prennent le temps de répondre de façon individuelle à chaque postulant.
Sachant que 9 manuscrits sur 10 sont refusés, on peut bien entendu imaginer la somme de travail que cela représente en terme de secrétariat mais qu'elle goutte d'eau financière comparée aux 1 million d'euros investi par Fayard pour soutirer Houellebecq à Flammarion!
Toutes ces réponses n'ont malgré tout pas réussi à me convaincre d'arrêter ma démarche d'aspirante romancière!
Le magazine Marie-Claire lance ces jours-ci un grand concours littéraire et, heureux hasard, le thème du manuscrit à leur adresser est exactement celui du mien! J'espère cette fois là ne pas passer inaperçue!
De toutes les manières, le seul mot d'ordre est de continuer à regarder la ligne bleue des Vosges en restant concentrée sur l'objectif. Mon second manuscrit est déjà entamé et j'attaque dans un mois des cours d'écriture en atelier .
Qui a dit que l'espoir faisait vivre?

mercredi, septembre 14, 2005

Cent ans de solitude, un mois de plénitude.


Lire le bon livre au bon endroit, voilà un moment de grace à savourer. C'est toutefois un challenge souvent difficile à tenir. On se retrouve parfois avec une oeuvre, aussi bonne soit-elle, incongrue. J'ai eu cette chance en Equateur d'avoir entre les mains LE livre de la situation.
Avant de partir, j'hésitais entre un Zola ou un Balzac en me disant qu'un bon classique c'est un peu comme choisir son plat préféré au restaurant, sans risque. Et puis ce ara qui me faisait de l'oeil a fini par l'emporter sur les paysages normands façon Monet ou Poussin. J'ai d'ailleurs vu le vol majestueux de cet oiseaux alors que je me trouvais dans une superbe piscine aux portes de l'Amazonie à Puerto Misahualli.
Petit clin d'oeil du destin à une lectrice! Cette histoire picaresque contée par Garcia-Marguez nous ouvre les portes de fabuleux destins d'une même famille sur plus de cent ans. Les Buendia, famille fondatrice du village de Macondo au coeur de la forêt amazonienne, nous offrent le théatre de leurs vies, de leurs espoirs et de leurs deceptions. Comme j'ai aimé lire cette épopée aux accents de magie gitane en sirotant mon Puro (alccol local de canne à sucre pure titrant 60° vendu 1$ le litre) et en grignotant mes bananas fritas picante! J'avais la sensation d'être l'heureuse spectatrice d'une fresque picaresque aux mille couleurs.
La douce torpeur qui règne dans l'Oriente (partie de l'Equateur où se trouve la forêt amazonienne) est parfaitement retranscrite dans ce livre. La moiteur, les cris de bêtes, l'ennui, la lenteur, l'alcool, le retour des instincts bestiaux tout y est et tout me ramène à ce merveilleux voyage que je me prépare à vous conter dans un blog spécial un peu à part de celui-ci que je souhaite réserver à la littérature. Un polytechnicien croisé dans la jungle m'a dit en voyant mon livre à la main (on fait de ces rencontres parfois!) que c'était bien là le seul bon livre de Gabriel Garcia-Marquez. Que toutes ses autres oeuvres, n'étaient que l'embryon ou la redite maigrelette de son principal écrit. Il faudra vérifier cela et à l'occasion lui rendre justice. Je m'en charge bien volontiers. En attendant, je me lance à pas comptés dans la découverte des ouvrages de la rentrée littéraire. A moi les Nothomb et autres Dantec, Houelbecq et Jardins si ma bibliothèque a pensé à vous, sans quoi je passerai mon chemin. C'est qu'y a les impôts pis les fonciers et tellement d'autres livres à lire dans ma bibliothèque!

mercredi, septembre 07, 2005

Il fallait bien rentrer !



Ah! les vacances c'est fini... Ne restent que les souvenirs et un léger oscillement dans l'allure dû au tangage du bateau. Cela me donne un côté vieux loup de mer fort apprécié de mes collègues de bureau. Ne manque que le bonnet rouge pour être au top et un vol de pélican au-dessus de ma tête.

Tout mon voyage vous sera conté dans le détail dès que le temps me le permettra.

Le décalage horaire n'aidant en rien ma rémission j'espère pouvoir redevenir moi même d'ici ce week-end. Un grand merci aux grand-frères pour leurs nombreux messages de soutien ! Quand on sort de la jungle après plusieurs jours c'est fou ce qu'on peut être heureux de savoir que quelques précieuses personnes pensent à vous!